Keven A. Becker
Messages : 70
Date d'inscription : 27/06/2009
 | | Sujet: Keven Aden Becker. Sam 27 Juin - 18:05 | |
| – M Y S E L F . I S . S H O R T » Keven Aden Becker
23 ans
Française
Epinal ( Vosges; France.)
Humain
Dernière édition par Keven Aden Becker le Sam 27 Juin - 18:16, édité 2 fois | |
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Keven A. Becker
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| | Sujet: Re: Keven Aden Becker. Sam 27 Juin - 18:05 | |
| – I . B E C A M E . W H A T . I'M . B E C A U S E ...» Chapter one — Life's a bitch.
IRENE — Keven, viens par ici, mon ange veux-tu ?
KEVEN — Je suis entrain de jouer, tata. Je range, et j'arrive.
IRENE — Laisse, ça ira pour cette fois.
Je haussais les épaules. Du haut de mes huit ans, cela ne me gênait pas plus que ça de devoir ranger mes jouets. Mes parents m'avaient appris ainsi depuis toujours, et étant très ordonné, je ne mettais jamais plus de deux minutes à ranger. Je laissais donc mes jouets en place, et me dirigeais vers le salon. La maison d'Irène, ma tante, me semblait immense. La soeur de mon père était américaine, et j'appréciais énormément les vacances que je passais à Nashville ( Tennessee ). Vivre dans un ranch d'une taille gigantesque – encore plus des yeux de quelqu'un qui n'a que huit années, et qui est haut comme trois pommes – ne pouvait déplaire à quiconque. Mes journées étaient toutes identiques. Je me levais vers sept heures, et descendais prendre le petit-déjeuner. A chaque fois, j'obtenais ce que je voulais. A chaque fois, je réclamais des pancakes au chocolat, ou aux fruits et à la chantilly. Puis, j'allais faire le tour des écuries avec mon oncle, John, et choisissait le cheval que je souhaitais monter. Au départ, mes parents avaient exigés que je ne monte que des poneys, mais, j'avais apparemment un talent tout particulier pour l'équitation, ce qui me permit de monter des chevaux dès l'âge de six ans. Evidemment, je ne pouvais monter que les plus dociles. En passant, je m'arrêtais devant une photo de famille. Sur la photo, tout le monde riait sauf moi. Si je me rappelle bien, ils étaient tous entrain de se moquer de moi, car je venais de demander comment on allait rentrer dans une boîte. J'avais trois ans et demi sur la photo, mais cette anecdote m'avait été raconté tant de fois que je ne pouvais me tromper. J'entendis des bruits de pas dans le couloir, et me retournais. Ma tante avait les yeux rougis par les larmes.
KEVEN — Pourquoi tu pleures ?
Elle ne me répondit pas, mais me serra dans ses bras. Son corps était secoué de sanglots, et par conséquent, le mien aussi; étant trop frêle, à l'époque, pour la soutenir. De ma petite main, je lui caressais le dos, cherchant à la rassurer.
KEVEN — Ne pleure pas, tata. Ca va aller. Tu veux que je te fasse une poire belle-Hélène ?
Elle laisse échapper un semblant de rire, et m'emmena dans le salon. Oncle John avait cet air dur sur le visage que je détestais tant. Il me faisait peur quand il était ainsi. Penaud, j'allais m'assoir sur le canapé, à ses côtés, sans lâcher la main d'Irène. Mon oncle se tourna vers moi, et esquissa un petit sourire. Bon, il n'était pas en colère contre moi. C'était déjà cela. Cependant, je ne trouvais pas la petite lumière dans ses yeux significative de sa beauté.
KEVEN – J'ai fait quelque chose de mal ?
JOHN — Non, non. Mais il faut qu'on te...
IRENE — Je vais le faire, John.
Je les regardais d'un air intrigué.
IRENE — Tu te rappelles que papa et maman sont partis faire des courses ?
KEVEN — Bien sûr. Ils doivent me ramener un petit train.
IRENE — Ils ne vont pas pouvoir revenir, mon ange...
J'arcquais un sourcil. Et pourquoi donc ? Ce n'était pas si loin que ça, et ils pouvaient faire le chemin à pieds, eux. Mes petites jambes ne me porteraient pas si loin, mais eux si. J'affichais une mine agacée. J'avais été sage, et faisais tout ce qu'ils me disaient. Je ne voyais vraiment pas pourquoi ils se conduisaient ainsi avec moi. Je regardais ma tante, prenant un air de grand.
KEVEN — Tu peux me le dire si ils ne m'aiment plus. Je suis fort, tu sais.
Ma tante marqua une pause, choquée.
IRENE — Oh. Mais non, ils t'aimaient plus que tout, mon grand. Mais... ils sont partis. Ils ont eu un accident de voiture...
KEVEN — Comme à la télé, l'autre jour ?
IRENE — Oui, voilà.
KEVEN — D'accord.
Je me levais, déposais un bisou sur la joue de ma tante, et retournais dans ma dite salle de jeu. Sans savoir pourquoi, je refusais de pleurer devant eux. Pourtant, dès que j'arrivais dans la pièce, je tombais à terre en sanglot. De l'extérieur, pour quelqu'un qui ne savait pas ce qu'il se passait, cela aurait pu passer pour un caprice. Ma tante passa devant la porte. Pourtant, elle ne me dit rien. Elle ne me prit même pas dans ses bras, et je lui en fus reconnaissante. Je ne sais combien de temps je suis restée dans cette pièce, mais je dirai plusieurs heures. Evidemment, au bout d'un moment, j'ai arrêté de pleurer, mais je n'avais pas envie de jouer pour autant. J'attendis, seul un moment. J'espérais que mes parents allaient arriver. Puis, je finis par me résoudre à la vérité. D'après ce que je crus lire, il était vingt deux heures lorsque je partis voir mon oncle, et ma tante dans leur chambre.
JOHN — Oui, Keven ?
KEVEN — Dites. Je n'ai plus de maison. Je peux vivre avec vous ?
Chapter two — Time to go back where you belong.
KEVEN — Il faut que je vous parle.
J'avais longtemps réfléchi, et mon choix était fait. J'avais désormais dix huit ans, et il était temps que je revienne à mes origines. Je ne savais pas réellement comment annoncer à mon oncle, et ma tante que j'allais les quitter pour la France. Ce n'était pas une décision facile, loin de là. Cela faisait désormais dix ans que je vivais avec eux, qu'ils prenaient soin de moi, et subvenaient à chacun de mes besoins. J'étais heureux ici. J'avais de nombreux amis, je n'étais pas en reste coté filles, et mes résultats scolaires se résumaient à des A+, particulièrement en maths, et en biologie. Ceux qui étaient devenus mes parents adoptifs me donnaient tout ce dont j'avais besoin, tant matériellement qu'en amour. Mais ma place n'était pas ici. Je ne savais vraiment pas expliquer pourquoi, mais il y avait quelque chose qui m'attirait irrésistiblement vers la France. Assis en face d'eux, je ne savais pas comment leur annoncer. Ils me considéraient comme leur propre fils, et c'était réciproque. Ann, leur fille, était comme une petite soeur pour moi, et je ne savais que trop bien qu'elle m'en voudrait énormément de partir; et probablement de refuser de l'emmener avec moi. Mais j'avais choisi le bon moment, et je devais d'abord l'apprendre à Irène, et John.
KEVEN — Je ne pourrais jamais assez vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi... Je vous aime énormément, mais je... je pense qu'il est temps pour moi de retourner en France.
IRENE — Tes billets sont posés sur ta table de chevet.
KEVEN — Pardon ?
Tout deux m'expliquèrent qu'ils s'attendaient à ce que je rentre à un moment ou un autre, et qu'ils avaient vu les brochures sous mon lit, en rangeant ma chambre. J'allais leur manquer, mais ils me comprenaient et ne m'en tiendraient pas rigueur. Voilà une des raisons pour lesquelles je les aimais tant. Ils me soutenaient, indubitablement. Je les embrassais, et tous trois pris de nostalgie, nous nous sommes installés dans le salon pour regarder les vieux albums. D'un accord tacite, nous avons évité ceux où j'étais le plus jeune, afin de ne pas avoir à se rappeler la douloureuse mort de mes parents. Alors que nous étions de rire en nous rappelant la réaction que j'avais eu en tenant Ann dans mes bras la première fois — j'avais cinq ans, lorsqu'elle était née, celle-ci entra dans la pièce, et nous demanda ce qui valait une telle joie.
KEVEN — De vieilles photos. Viens t'assoir avec nous.
J'aurai pu choisir de lui parler tout de suite, mais j'avais envie de passer un bon moment avec elle avant qu'elle ne m'en veuille de l'abandonner. Car, d'une certaine façon, c'était ce que je faisais. Et je ne savais que trop bien que cela serait la pire trahison que je puisse lui faire du haut de ses seize ans. Pendant deux heures, nous sommes restés assis là, tous ensemble. Mon coeur se serrait à l'idée que cela pouvait être la dernière fois. Evidemment, je comptais revenir, mais rien ne serait plus jamais comme avant. Cependant, je savais que mon choix était le bon. Lorsque le dernier album fut refermé, je me tournais vers Ann.
KEVEN — Tu viens faire un tour ?
ANN — Bien sûr.
Comme prévu, la première réaction qu'elle eut fut de ma crier dessus. Je la laissais faire, et répondais calmement aux questions qui apparaissaient. Puis, elle se calma, et se mit à pleurer. Si il a un instant où j'ai douté de ma décision, ce fut celui-là. Je m'approchais d'elle, et la prenais doucement dans mes bras.
KEVEN — Tu pourras toujours m'appeler.
En réaction à ce que je lui disais, j'eus le droit à une giffle. Je la regardais, sans ciller. Rapidement, elle partit s'enfermer dans sa chambre, et elle ne m'adressa pas la parole jusqu'au jour de mon départ. Cela ne dura qu'une semaine, mais je l'ai vraiment vécu comme si cela avait duré un an ou deux. Le jour de mon départ, j'allais frapper à sa porte.
KEVEN — Je ne partirai pas, tant que tu ne m'auras pas adresser la parole.
ANN — Pars de chez moi. Je ne veux plus jamais te revoir.
KEVEN — Bien. Je t'appelerai en arrivant.
Dernière édition par Keven A. Becker le Sam 27 Juin - 22:23, édité 5 fois | |
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Keven A. Becker
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| | Sujet: Re: Keven Aden Becker. Sam 27 Juin - 18:06 | |
| – T H I S . I SN'T . R E A L L Y . M E ; L O O K . AT . THIS ! »Prénom et/ ou pseudo : Chasinghearts*
âge : 18 ans
Où avez-vous découvert le forum ? AE
Commentaires : TOut a déjàété fait là bas :)
J'ai une toute petite remarque à faire. Mon personnage est sensé être français, mais son nom ne l'ait absolument pas... On le laisse tout de même comme ça ? :)
Fréquence de connexion : 7/7, mais je ne poste pas nécessairement tous les jours:)
Personnalité sur l'avatar : Robert Pattinson
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Céline S. Martin
Fondatrice ~ Aime moi pour ce que je suis et non ce que tu vois.
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. Je met ton histoire dans les validées mais, dès que tu aura le temps, il faudra expliquer comment t'as vécu ton arrivée dans le monde imaginaire ^^. Voila, sinon : BON RP x). ( qu'avec moi ptdr je t'interdis de voir d'autres filles XD ) 